L'objet de ma première chine
C'était lors d'une brocante parisienne, il y a une bonne quinzaine d'années.
En fait je n'ai pas chiné, je me suis sentie attirée, "aimantée" vers un objet qui se trouvait à dix mètres de moi au moins. je pense que ça vous est déjà arrivé :).
La statue était de dos, noyée au milieu d'un bric-à-brac, posée à quelques centimètres du sol seulement.
Il sagissait de La Sainte Famille (une sculpture de bois polychrome, haute de 40 centimètres au moins, aux visages très expressifs et stigmatisés par le temps). je ne l'ai pas eu pour cher, bien sûr tout se négocie.
J'aime la grâce qui se dégage de ces visages qui, en fonction de l'angle où l'on se trouve, de l'intensité de la lumière aussi, expriment chaque fois quelque chose de différent.
Tous les matins, avant de partir à l'école, mes petits loulous savaient à qui confier secrets et prières, les jeunes enfants ont réellement besoin de repères visuels :) !
Je constate qu'aujourd'hui, chiner des statues, médailles, chapelets, des images pieuses et autres objets religieux est une véritable tendance, un phénomène de mode.
A l'époque, ces objets-là n'étaient pas dutout recherchés, les temps changent !
(Billet extrait de mon ancien blog "A petis pas et Librement")